Jmg 0801
A chacune de mes participations aux sorties du Centre-France Asie, je me pose la même question : pourquoi diable, certes sur les sages recommandations de Julie, emporte-je toujours mon casse-croûte... Nos amis asiatiques ont préparé tant de mets délicieux qu’ils n’ont de cesse de nous faire goûter et déguster que mon sandwich jambon-beurre me paraît toujours bien insipide et inutile….
Le cérémonial du repas est quasi invariable. Un peu avant midi, les allusions des participants « à des tiraillements d’estomac » se faisant de plus en plus nombreuses, des « éclaireurs », sous la houlette de Julie, se mettent à la recherche d’un emplacement adéquat pour la halte-repas. Le signal des agapes est alors donné par l’extraction -de je ne sais où- d’une immense nappe et de couverts.
Commence alors « un repas asiatique ». Au gré des sorties et de l’origine des participants, s’étalent sur la nappe de fortune diverses préparations culinaires de Chine, du Viet Nam, du Cambodge ou du Japon où l’on retrouve invariablement des riz d’origines diverses et des sauces dont les parfums rappellent des pays lointains. Mais surtout, un repas asiatique signifie un repas partagé. Partagé en ce sens qu’il est impossible d’imaginer qu’un participant déjeune à l’écart du groupe. Mais aussi partagé en ce sens que chaque participant est amené à -et, je dirai même, doit- goûter et regoûter chacun des mets préparé avec soin la veille du départ par tous les participant(e)s asiatiques.
Un repas asiatique, c’est aussi un temps où tout est sujet à des éclats de rire itératifs. Il y a bien sûr la sauce qui se renverse, le nem qui choit sur la nappe, le thé qui brûle les doigts ou le palais. Et surtout, le rappel par chacun de joyeux événements liés à de précédentes sorties ou à sa vie propre.
A l’heure du dessert, Julie se lance alors dans ce qui est la finalité de cette sortie, en l’espèce l’histoire du château de Versailles et de ses concepteurs ; l’histoire des Rois de France qui l’ont construit et habité, la discussion s’égarant alors inévitablement vers l’évocation des amours et des dames qui ont fait cette histoire. Evidemment, ce rappel permet de nouveaux éclats de rire et des sous-entendus égrillards…
L’après-midi, rompant avec les habitudes asiatiques de la sieste, Julie emmène la vingtaine de participants vers le Trianon, le Petit comme le Grand…. Je soupçonne Julie d’avoir un petit faible pour Marie-Antoinette…
Une bonne et saine fatigue commençant alors rendre bien lourdes les jambes et l’herbe paraissant de plus en plus verte et tendre, une halte-repos est alors décidée…. Nombreux furent alors ceux et celles qui, au son de musiques ininterrompues de l’époque de la grandeur de Versailles (Vivaldi, Lulli, Charpentier..) jaillissant de chaque bosquet, sombrèrent dans les bras de Morphée…
Au milieu de l’après-midi, Julie, après avoir extirpé de son sac le plan des jardins de Versailles, entraîne les participants à la découverte des bosquets. Certes, à la sortie de chaque massif arboré et de ses dédales, force est de constater que le groupe a perdu une partie de ses participants, mais au bosquet suivant, les effectifs se reconstituent toujours. Il est vrai que les téléphones portables ne sont pas toujours étrangers à ces miracles à répétition. En réalité, nous n’avons « perdu » que trois personnes au cours de cette journée : un couple de jeunes Chinois dont l’objet n’était manifestement pas la visite du Parc, du moins en groupe, et une Vietnamienne qui, dès le départ, se plongea dans la lecture d’un livre d’où son regard ne sortit jamais…
A 17 heures 30, effectifs au quasi complet, tous admirent le « final » : une symphonie visuelle et auditive entre les eaux et la musique au bassin de Neptune..
Que dire de cette journée ?
D’abord qu’elle constitue un « événement » dans la vie de chacun des participants. Il n’est que d’entendre la jubilation avec laquelle chacun et chacune conte ses précédentes sorties avec le Centre France-Asie pour en être convaincu.
Ensuite que nous avons pu bénéficier d’un merveilleux et chaud soleil pour cette découverte du Parc du château de Versailles au son de musiques classiques et du jaillissement de grandes Eaux, le tout en parfaite harmonie avec la majesté des lieux.
Enfin, que chacun a pu, une nouvelle fois, apprécier le dévouement et l’omniscience de l’infatigable Julie. Mais aussi son infinie patience…
Qu’il en faut de la patience pour, après avoir tout organisé dans les moindres détails et donné et redonné les consignes, supporter avec le sourire :
- les étonnements de ceux et celles qui n’ont pas pris la bonne carte de transport ou les documents d’accompagnement de leurs titres de transport
- les absences -sans explications ou excuses- de ceux et de celles qui avaient fait modifier les horaires de départ pour assurer de leur présence cette sortie
- ceux et celles qui, à peine arrivés au lieu de destination s’engouffrent, pour un temps indéterminé, dans les pâtisseries et « Mac Do » de Versailles pour acheter qui des frites, qui du coca, qui un gâteau, retardant d’autant les autres participants qui, eux, ont passé leur soirée de la veille, conformément aux conseils de Julie, à préparer le repas du midi pour le lendemain…
Mais il s’agit là de réalités auxquelles chaque organisateur de groupes est confronté et que chacun oublie bien vite tant le plaisir de se retrouver ensemble l’emporte toujours sur toutes les petites et inévitables contrariétés..
Vivement la prochaine sortie..
Le cérémonial du repas est quasi invariable. Un peu avant midi, les allusions des participants « à des tiraillements d’estomac » se faisant de plus en plus nombreuses, des « éclaireurs », sous la houlette de Julie, se mettent à la recherche d’un emplacement adéquat pour la halte-repas. Le signal des agapes est alors donné par l’extraction -de je ne sais où- d’une immense nappe et de couverts.
Commence alors « un repas asiatique ». Au gré des sorties et de l’origine des participants, s’étalent sur la nappe de fortune diverses préparations culinaires de Chine, du Viet Nam, du Cambodge ou du Japon où l’on retrouve invariablement des riz d’origines diverses et des sauces dont les parfums rappellent des pays lointains. Mais surtout, un repas asiatique signifie un repas partagé. Partagé en ce sens qu’il est impossible d’imaginer qu’un participant déjeune à l’écart du groupe. Mais aussi partagé en ce sens que chaque participant est amené à -et, je dirai même, doit- goûter et regoûter chacun des mets préparé avec soin la veille du départ par tous les participant(e)s asiatiques.
Un repas asiatique, c’est aussi un temps où tout est sujet à des éclats de rire itératifs. Il y a bien sûr la sauce qui se renverse, le nem qui choit sur la nappe, le thé qui brûle les doigts ou le palais. Et surtout, le rappel par chacun de joyeux événements liés à de précédentes sorties ou à sa vie propre.
A l’heure du dessert, Julie se lance alors dans ce qui est la finalité de cette sortie, en l’espèce l’histoire du château de Versailles et de ses concepteurs ; l’histoire des Rois de France qui l’ont construit et habité, la discussion s’égarant alors inévitablement vers l’évocation des amours et des dames qui ont fait cette histoire. Evidemment, ce rappel permet de nouveaux éclats de rire et des sous-entendus égrillards…
L’après-midi, rompant avec les habitudes asiatiques de la sieste, Julie emmène la vingtaine de participants vers le Trianon, le Petit comme le Grand…. Je soupçonne Julie d’avoir un petit faible pour Marie-Antoinette…
Une bonne et saine fatigue commençant alors rendre bien lourdes les jambes et l’herbe paraissant de plus en plus verte et tendre, une halte-repos est alors décidée…. Nombreux furent alors ceux et celles qui, au son de musiques ininterrompues de l’époque de la grandeur de Versailles (Vivaldi, Lulli, Charpentier..) jaillissant de chaque bosquet, sombrèrent dans les bras de Morphée…
Au milieu de l’après-midi, Julie, après avoir extirpé de son sac le plan des jardins de Versailles, entraîne les participants à la découverte des bosquets. Certes, à la sortie de chaque massif arboré et de ses dédales, force est de constater que le groupe a perdu une partie de ses participants, mais au bosquet suivant, les effectifs se reconstituent toujours. Il est vrai que les téléphones portables ne sont pas toujours étrangers à ces miracles à répétition. En réalité, nous n’avons « perdu » que trois personnes au cours de cette journée : un couple de jeunes Chinois dont l’objet n’était manifestement pas la visite du Parc, du moins en groupe, et une Vietnamienne qui, dès le départ, se plongea dans la lecture d’un livre d’où son regard ne sortit jamais…
A 17 heures 30, effectifs au quasi complet, tous admirent le « final » : une symphonie visuelle et auditive entre les eaux et la musique au bassin de Neptune..
Que dire de cette journée ?
D’abord qu’elle constitue un « événement » dans la vie de chacun des participants. Il n’est que d’entendre la jubilation avec laquelle chacun et chacune conte ses précédentes sorties avec le Centre France-Asie pour en être convaincu.
Ensuite que nous avons pu bénéficier d’un merveilleux et chaud soleil pour cette découverte du Parc du château de Versailles au son de musiques classiques et du jaillissement de grandes Eaux, le tout en parfaite harmonie avec la majesté des lieux.
Enfin, que chacun a pu, une nouvelle fois, apprécier le dévouement et l’omniscience de l’infatigable Julie. Mais aussi son infinie patience…
Qu’il en faut de la patience pour, après avoir tout organisé dans les moindres détails et donné et redonné les consignes, supporter avec le sourire :
- les étonnements de ceux et celles qui n’ont pas pris la bonne carte de transport ou les documents d’accompagnement de leurs titres de transport
- les absences -sans explications ou excuses- de ceux et de celles qui avaient fait modifier les horaires de départ pour assurer de leur présence cette sortie
- ceux et celles qui, à peine arrivés au lieu de destination s’engouffrent, pour un temps indéterminé, dans les pâtisseries et « Mac Do » de Versailles pour acheter qui des frites, qui du coca, qui un gâteau, retardant d’autant les autres participants qui, eux, ont passé leur soirée de la veille, conformément aux conseils de Julie, à préparer le repas du midi pour le lendemain…
Mais il s’agit là de réalités auxquelles chaque organisateur de groupes est confronté et que chacun oublie bien vite tant le plaisir de se retrouver ensemble l’emporte toujours sur toutes les petites et inévitables contrariétés..
Vivement la prochaine sortie..
Jean-Michel Gallet





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