COMPTE-RENDU DE LA SOIREE DES BOURSIERS
DU VENDREDI 19 OCTOBRE 2007
L’œnologie
DU VENDREDI 19 OCTOBRE 2007
L’œnologie
La France, le pays de bon vin. Qui fait mieux que les français en matière de vins ?
Mettons de côté les problèmes de grève de ces jours-ci. Venons tous à l’écoute de Monsieur VALLE qui va nous parler de ses expériences en vin, de ses connaissances en cépages, de ses études en œnologie et de ses passions. Laissons-nous aller à la découverte de cette vieille culture française, à un moment propice, période des foires aux vins.
L’origine des premiers pieds de vignes remonte loin, très loin à une certaine période de notre ère. La France entière, à part quelques régions du nord et du centre, offre son ciel, sa terre, son soleil : cette alchimie d’éléments qu’on appelle le terroir. D’illustres oenologues assemblent les cépages et créent différents vins à travers tout le pays. L’imagination des producteurs a donné à chaque vin une identité après avoir inventé leur goût. L’appellation s’impose pour tous producteurs de vins comme l’étalon de la qualité et donne le coup d’envoi à la course à l’excellence.
Pour comprendre la culture en vin, il faut d’abord comprendre la géographie française et ses différents terroirs avant de parler des différents cépages. Monsieur VALLE a fait rapidement le tour de la France, en insistant bien sur les régions qui produisent du vin et les régions qui n’en produisent pas.
De la Champagne-Ardenne à la Touraine en passant par la Bourgogne, la Provence, le Languedoc et le Bordeaux, les différents cépages, les différents vins, les différents crus ont été évoqués. Comment distinguer les vins par la vue, le flair, la couleur et le goût ? Comment marier les vins et les mets ? Comment choisir les crus ? Il faudrait des années de formation pour avoir des connaissances suffisantes en vin ! En une soirée de cours, aucun de nous ne pouvait assimiler. Mais beaucoup de questions ont tout de même été posées, par certains intéressés pour percer un peu plus le mystère du vin.
Le moment de la dégustation était venu à la fin du cours pour mettre en pratique ce que nous venions d’entendre. Nous n’avons choisi que quelques vins blancs : le Chablis ; le Chardonnay ; le Bourgogne aligoté ; le Sauvignon ; les muscats et le Gewurztraminer. Certains ont voulu tout goûté, d’autres, au bout de deux gorgées, ont déclaré forfait. Nos jeunes étudiants n’ont pas l’habitude de boire. Ils avaient peur de tomber dans les pommes, car leur palais est encore trop sensible à ces nouvelles boissons. Et pourtant, nous étions plus que raisonnables !
La soirée fut très agréable. Les grèves nous obligeaient à raccourcir nos discussions. Monsieur Claude VALLE nous a promis de revenir. Ce fut une bonne leçon d’initiation à l’œnologie et une vraie découverte de la culture française.
Julie CARCOUET
Mettons de côté les problèmes de grève de ces jours-ci. Venons tous à l’écoute de Monsieur VALLE qui va nous parler de ses expériences en vin, de ses connaissances en cépages, de ses études en œnologie et de ses passions. Laissons-nous aller à la découverte de cette vieille culture française, à un moment propice, période des foires aux vins.
L’origine des premiers pieds de vignes remonte loin, très loin à une certaine période de notre ère. La France entière, à part quelques régions du nord et du centre, offre son ciel, sa terre, son soleil : cette alchimie d’éléments qu’on appelle le terroir. D’illustres oenologues assemblent les cépages et créent différents vins à travers tout le pays. L’imagination des producteurs a donné à chaque vin une identité après avoir inventé leur goût. L’appellation s’impose pour tous producteurs de vins comme l’étalon de la qualité et donne le coup d’envoi à la course à l’excellence.
Pour comprendre la culture en vin, il faut d’abord comprendre la géographie française et ses différents terroirs avant de parler des différents cépages. Monsieur VALLE a fait rapidement le tour de la France, en insistant bien sur les régions qui produisent du vin et les régions qui n’en produisent pas.
De la Champagne-Ardenne à la Touraine en passant par la Bourgogne, la Provence, le Languedoc et le Bordeaux, les différents cépages, les différents vins, les différents crus ont été évoqués. Comment distinguer les vins par la vue, le flair, la couleur et le goût ? Comment marier les vins et les mets ? Comment choisir les crus ? Il faudrait des années de formation pour avoir des connaissances suffisantes en vin ! En une soirée de cours, aucun de nous ne pouvait assimiler. Mais beaucoup de questions ont tout de même été posées, par certains intéressés pour percer un peu plus le mystère du vin.
Le moment de la dégustation était venu à la fin du cours pour mettre en pratique ce que nous venions d’entendre. Nous n’avons choisi que quelques vins blancs : le Chablis ; le Chardonnay ; le Bourgogne aligoté ; le Sauvignon ; les muscats et le Gewurztraminer. Certains ont voulu tout goûté, d’autres, au bout de deux gorgées, ont déclaré forfait. Nos jeunes étudiants n’ont pas l’habitude de boire. Ils avaient peur de tomber dans les pommes, car leur palais est encore trop sensible à ces nouvelles boissons. Et pourtant, nous étions plus que raisonnables !
La soirée fut très agréable. Les grèves nous obligeaient à raccourcir nos discussions. Monsieur Claude VALLE nous a promis de revenir. Ce fut une bonne leçon d’initiation à l’œnologie et une vraie découverte de la culture française.
Julie CARCOUET
INITIATION A LA CONNAISSANCE DU VIN
GENERALITES
Les types de vin
GENERALITES
Les types de vin
- Pour aborder le sujet, quelques rappels simples : le vin est BLANC, ROSE ou ROUGE...
o Le BLANC peut être : sec, doux, liquoreux, mais aussi calme ou pétillant.
o Le ROSE sera sec, doux et/ou pétillant.
o Le ROUGE sera … rouge !
Les lieux de production
- Partout en France sauf la Bretagne, l’Ile de France et le Nord.
Les cépages
- Très nombreux, plus ou moins confidentiels, ils sont adaptés aux conditions du climat.
- Les plus connus sont :
o le Chardonnay,
o le Sauvignon,
o le Gewurztraminer en blanc,
o le Pinot,
o le Cabernet,
o le Cabernet –Sauvignon,
o le Merlot,
o la Syrah en rouge.
- Mais on cultive aussi le Cot, le Mourvèdre, le Cinsault, le Viogner, etc. …
Les terroirs
- Les vins du Nouveau Monde se contentent de l’appellation du cépage pour être reconnus des consommateurs. Les vins français sont désignés, pour la plupart, par leur terroir. Ainsi, un Chardonnay produit dans la région de Chablis donnera lieu, selon l’implantation de sont terroir, aux appellations de Petit Chablis, Chablis, Chablis premier cru, Chablis grand cru et correspondra aux couches géologiques suivantes : sables argiles et marnes, calcaires portlandiens, calcaires argileux et marnes, calcaires sublithographiques.
- On voit que le mélange de toutes ces notions : types de vin, lieux de production, cépages et terroirs, rend long, complexe et difficile la connaissance du vin.
o Le BLANC peut être : sec, doux, liquoreux, mais aussi calme ou pétillant.
o Le ROSE sera sec, doux et/ou pétillant.
o Le ROUGE sera … rouge !
Les lieux de production
- Partout en France sauf la Bretagne, l’Ile de France et le Nord.
Les cépages
- Très nombreux, plus ou moins confidentiels, ils sont adaptés aux conditions du climat.
- Les plus connus sont :
o le Chardonnay,
o le Sauvignon,
o le Gewurztraminer en blanc,
o le Pinot,
o le Cabernet,
o le Cabernet –Sauvignon,
o le Merlot,
o la Syrah en rouge.
- Mais on cultive aussi le Cot, le Mourvèdre, le Cinsault, le Viogner, etc. …
Les terroirs
- Les vins du Nouveau Monde se contentent de l’appellation du cépage pour être reconnus des consommateurs. Les vins français sont désignés, pour la plupart, par leur terroir. Ainsi, un Chardonnay produit dans la région de Chablis donnera lieu, selon l’implantation de sont terroir, aux appellations de Petit Chablis, Chablis, Chablis premier cru, Chablis grand cru et correspondra aux couches géologiques suivantes : sables argiles et marnes, calcaires portlandiens, calcaires argileux et marnes, calcaires sublithographiques.
- On voit que le mélange de toutes ces notions : types de vin, lieux de production, cépages et terroirs, rend long, complexe et difficile la connaissance du vin.
LA DEGUSTATION
L’œil
L’œil
- La dégustation commence par l’examen visuel.
o La couleur renseignera sur l’âge du vin,
o la limpidité sur la qualité de la vinification,
o la fluidité sur sa concentration en alcool.
- Pour les vins pétillants, l’effervescence renseignera sur la qualité.
o La couleur renseignera sur l’âge du vin,
o la limpidité sur la qualité de la vinification,
o la fluidité sur sa concentration en alcool.
- Pour les vins pétillants, l’effervescence renseignera sur la qualité.
Le nez
- L’examen olfactif renseignera sur le ou les cépages entrant dans la composition du vin.
- Il apportera des indications sur l’age du vin au travers du bouquet.
- Celui-ci sera au stade primaire si les parfums sont plutôt « frais » (agrumes, menthe, raisin …) et caractérisera un vin jeune.
- Il sera secondaire si les parfums sont « mûrs » (abricot, pêche, ananas, framboise, poivre coriandre levure de pain …) et attestera de la maturité du vin.
- Enfin, il sera tertiaire avec des parfums de cannelle, clou de girofle, cuir, sous bois etc. et caractérisera le vieillissement du vin.
- L’examen olfactif se poursuivra pour analyser les notions de persistance, d’intensité, de maturité du fruit.
- Il apportera des indications sur l’age du vin au travers du bouquet.
- Celui-ci sera au stade primaire si les parfums sont plutôt « frais » (agrumes, menthe, raisin …) et caractérisera un vin jeune.
- Il sera secondaire si les parfums sont « mûrs » (abricot, pêche, ananas, framboise, poivre coriandre levure de pain …) et attestera de la maturité du vin.
- Enfin, il sera tertiaire avec des parfums de cannelle, clou de girofle, cuir, sous bois etc. et caractérisera le vieillissement du vin.
- L’examen olfactif se poursuivra pour analyser les notions de persistance, d’intensité, de maturité du fruit.
La bouche
- La dégustation en bouche va permettre de déterminer l’équilibre entre la souplesse et la dureté.
- On percevra l’acidité, l’astringence, l’amertume, le sucré et, dans une faible mesure, le salé.
- La souplesse sera appréciée par le sucre et la teneur en alcool.
- La dureté par l’acidité, l’astringence, la sapidité et la minéralité.
- Le dégustateur devra considérer cet équilibre mais aussi l’intensité, la persistance et, finalement, la qualité du vin.
En conclusion, nous dirons qu’à la base technique, dont vous venez d’avoir un aperçu, il faut ajouter le plaisir et l’émotion que procure la dégustation aussi passerons-nous à cette ultime phase dans les plus brefs délais.
Claude VALLE
(Octobre 2007)
- On percevra l’acidité, l’astringence, l’amertume, le sucré et, dans une faible mesure, le salé.
- La souplesse sera appréciée par le sucre et la teneur en alcool.
- La dureté par l’acidité, l’astringence, la sapidité et la minéralité.
- Le dégustateur devra considérer cet équilibre mais aussi l’intensité, la persistance et, finalement, la qualité du vin.
En conclusion, nous dirons qu’à la base technique, dont vous venez d’avoir un aperçu, il faut ajouter le plaisir et l’émotion que procure la dégustation aussi passerons-nous à cette ultime phase dans les plus brefs délais.
Claude VALLE
(Octobre 2007)
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