Paris, le 26/10/2007
Jmg 0701
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Une sortie champenoise réussie
Absent de France pendant plus d’un an pour cause d’ « asiatisme » aigu (1), je pensais que Julie m’avait oublié… Erreur…. Il y a quelques mois, alors que je me trouvais encore à environ 15 000 km de Paris, je recevais un mail de sa part m’informant que j’étais « inscrit à la sortie du 14 octobre ». Outre qu’il est quasiment impossible de dire non à Julie, je me suis sincèrement réjoui de cette invitation qui, en plus de l’agrément d’un voyage, allait me permettre de retrouver des personnes sympathiques – à commencer par Christian, notre chauffeur – et à coup sûr d’en découvrir d’autres…. Cette invitation avait toutefois une contrepartie -que j’exécute avec plaisir- : faire le compte-rendu de cette sortie. Puisse-t-il ne pas trop lasser d’éventuels lecteurs…
S’il me faut qualifier d’un seul mot cette sortie en Champagne, j’utiliserai le mot « réussite » :
- réussite parce qu’un merveilleux soleil nous a accompagnés tout au long de cette journée (« un de ces temps dont on ne peut jouir sur les terres champenoises que quelques jours par an » nous a confié notre guide/accompagnateur). Il est vrai qu’en plus d’une température idéale, chacun a pu s’extasier devant ces couleurs de l’automne -à mon avis, la plus belle saison de l’année- où se disputent le jaune, le rouge et l’ocre, merveilleusement estompés par les brumes matinales
- réussite parce que nous avons pu bénéficier de la compétence d’un accompagnateur, M. Pernot, Professeur à l’érudition illimitée, aux dons pédagogiques incontestables et à la simplicité et à la disponibilité jamais prises en défaut. Il a su faire revivre avec talent la vie qui a habité ces lieux chargés de l’histoire de la Champagne : l’abbaye de Hautvillers, l’abbaye de Saint Rémi, la Cathédrale de Reims, mais aussi la capitale champenoise.
Evidemment, un passage en Champagne ne pouvait se concevoir sans la visite de caves où s’élabore ce breuvage mondialement connu qui porte le nom de cette région française. Cette année, nous avons visité les caves de la maison Taittinger et dégusté son champagne… Comme toujours, si le succès d’une visite se mesure au nombre de photos prises par les participants, il est sûr que la visite des caves a constitué un « grand » moment dans cette journée pour nos amis asiatiques.
Une telle visite est aussi essentielle en ce sens qu’elle permet de découvrir une des traductions de la culture française : l’importance du vin dans notre quotidien et les rites qui accompagnent tant son « élevage » que sa dégustation. Ce n’est pas par hasard que le vin est un élément constitutif du cérémonial de la messe…
**
Je voudrais toutefois ne pas limiter ce compte-rendu à un aspect uniquement relationnel, c’est-à-dire seulement rapporter ce que nous avons fait ou vu. Toute honte bue, je me permets d’y ajouter une touche personnelle.
Qu’est-ce qui m’a particulièrement marqué au cours de cette sortie ? Revenant d’Asie, j’ai naturellement fait des comparaisons entre l’histoire de la Champagne présentée par notre accompagnateur et ce que j’avais découvert à 10 000 ou 15 000 km. de nous.
Or dans les différents exposés faits par M. Pernot, a été soulignée la « marque » qu’imprimait, il y a quelques siècles, l’Eglise catholique sur toute la vie spirituelle, mais aussi matérielle de nos ancêtres. Rien de ce qui se faisait ou se disait ne pouvait, alors, échapper à son empreinte, même si, dans quelques cas, il s’agissait de s’y opposer. Le catholicisme imprégnait la vie quotidienne jusque dans les plus infimes détails.
Or, j’ai cru retrouver cette marque de la religion dans le quotidien des peuples asiatiques encore aujourd’hui : tout consacrer à la foi ; les liens entre pouvoir spirituel et pouvoir politique et la faiblesse de ce dernier au niveau « national »; l’importance de la vie monastique ; le caractère -jugé irrationnel par nos esprits rationalistes d’européens de l’ouest - de pratiques ou de croyances ; le rôle des religions par rapport aux pauvres, aux malades et à la formation ; la relation à la mort. Les « diaporamas » que constituaient les tableaux ou statues -autrefois coloriés- de nos églises ou cathédrales m’ont fait penser aux tableaux ou peintures des temples du Laos..
Evidemment, les contextes sociologiques entre ces deux temps sont très proches : dans les deux cas, nous sommes face à des sociétés essentiellement rurales.
Et ces réflexions m’ont fait naître d’autres questionnements : pourquoi nos sociétés occidentales ont-elles pu ou su ou dû évoluer alors que les sociétés asiatiques se sont figées notamment à partir du 15ème siècle ? nos sociétés occidentales qui sont devenues ou se croient rationnelles et rejettent l’irrationnel ou le spirituel ont-elles choisies la bonne voie ? comment vont évoluer les sociétés asiatiques désormais, surtout au niveau de la jeunesse, « happées « et peut-être demain déstabilisées par le style de vie à l’occidentale via la télévision, l’internet, etc..?
Chacun a ses réponses à ces questions car il n’y a pas de réponse unique.. Peut-être que, aussi longtemps que les hommes se poseront ces questions, l‘homme sera homme..
(1) j’ai passé un an au Vietnam et quelques mois dans les pays environnants (Laos, Thaïlande et Indonésie)
La sortie avait été annoncée trois semaines à l’avance. Les places ont été réservées assez rapidement par les étudiants du Centre France Asie et les boursiers.
Nous avions la chance que Monsieur PERNOT, professeur d’histoire, soit avec nous, pour nous parler de cette région champenoise. D’autant plus qu’il a travaillé pendant vingt-cinq ans à Reims. Il connaît Reims comme personne.
Depuis l’étymologie des mots, jusqu’à l’histoire de France en passant par celle de Reims, Monsieur PERNOT a su faire revivre devant nous, les scènes de ces différentes époques. Il a parlé avec beaucoup de passion et simplicité. Il nous a instruits sur le soin apporté aux vignes, sur l’œnologie, sur l’histoire ecclésiastique, et sur l’histoire tout court. C’était tellement passionnant de l’écouter que personne n’a trouvé le temps long pendant le voyage.
Notre car a longé la Marne, Monsieur PERNOT nous a rappelé les lieux historiques et stratégiques de l’histoire pendant la première guerre et de la deuxième guerre. Arrivés dans la terre de Champagne, un petit tour au village de Hautvillers à Epernay semblait nécessaire pour laisser apercevoir les vignobles et le pays du Dom Pérignon. Les étudiants étaient contents de pouvoir cueillir quelques grappes de pinots noirs et de les déguster sur place. Un premier aperçu du saveur de ces vignes réputées a suscité le plaisir du palais. La visite de l’église de Hautvillers était une première étape importante pour comprendre la vie monastique des moines, la vie de Dom Pérignon. Cette église de mille-feuille (superposition des différentes couches des restaurations) est le témoins de la foi et la persévérance des sparnaciens, malgré les destructions successives des différentes guerres depuis la nuit des temps dues à sa situation géographique.
Nous avons visité les caves Taittinger. Cette maison fondée en 1734 arbore ses crayères gallo-romaines, agrandies au 13ème siècle, puis au 18ème siècle. Les sous-sols champenois, le nombre impressionnant de bouteilles, la taille des bouteilles ont étonné nos asiatiques. Tout était nouveau pour eux. La durée et les étapes nécessaires pour « élever les champagnes » ont épaté nos étudiants, sur le savoir faire des moines d’antan. La visite s’est terminée par une dégustation en surface. Un verre du célèbre vin pétillant était le bienvenu, même si beaucoup d’entre eux ne pouvaient pas trop en boire. Le dicton dit bien « le champagne rend les gens heureux », nos étudiants étaient tous d’une gaieté incroyable, à la sortie de la cave, pour aller pique-niquer dans un square non loin de la Basilique Saint-Remi. Nous avions en plus un soleil radieux en prime. Le champagne, le beau temps, la bonne humeur ont creusé les appétits Nous ne savons plus combien de fois nous avons dû aller chercher des baguettes de pains supplémentaires.
La Basilique de Saint-Remi et la Cathédrale de Notre Dame sont impressionnants par leur taille, leur architecture et leur histoire grandiose. Nos visiteurs ne pouvaient que dire « bravo ». Beaucoup de nos participants n’ont jamais eu l’idée d’aller visiter une église, car ils nous disaient qu’ils ne comprenaient rien à toutes ces sculptures et à ces vitraux. Après cette escapade, ils auront le plaisir de découvrir d’autres églises et la cathédrale de la capitale.
La ville de Reims n’a aucun secret pour Monsieur PERNOT qui a détaillé chaque coin et recoin de la ville avec compétence : des lieux saints ; des portes ; des bâtiments ; des immeubles ; des murs ; des places et toute la ville...
Sur la route de retour, pour distraire nos voyageurs fatigués et dans la continuité des choses, nous avons regardé un film français : « L’aile ou la cuisse ». Tous les étudiants ont bien apprécié ce bon vieux film. Avant la fin du voyage, nous avons même eu le temps de chanter cette vieille chanson célèbre depuis le moyen âge : « Chevaliers de la table ronde ».
La journée a été un peu fatigante mais profitable pour tous !
Nos plus vifs remerciements vont à Monsieur PERNOT qui a su se mettre au niveau de nos étudiants et leur faire aimer la ville de Reims.
Absent de France pendant plus d’un an pour cause d’ « asiatisme » aigu (1), je pensais que Julie m’avait oublié… Erreur…. Il y a quelques mois, alors que je me trouvais encore à environ 15 000 km de Paris, je recevais un mail de sa part m’informant que j’étais « inscrit à la sortie du 14 octobre ». Outre qu’il est quasiment impossible de dire non à Julie, je me suis sincèrement réjoui de cette invitation qui, en plus de l’agrément d’un voyage, allait me permettre de retrouver des personnes sympathiques – à commencer par Christian, notre chauffeur – et à coup sûr d’en découvrir d’autres…. Cette invitation avait toutefois une contrepartie -que j’exécute avec plaisir- : faire le compte-rendu de cette sortie. Puisse-t-il ne pas trop lasser d’éventuels lecteurs…
S’il me faut qualifier d’un seul mot cette sortie en Champagne, j’utiliserai le mot « réussite » :
- réussite parce qu’un merveilleux soleil nous a accompagnés tout au long de cette journée (« un de ces temps dont on ne peut jouir sur les terres champenoises que quelques jours par an » nous a confié notre guide/accompagnateur). Il est vrai qu’en plus d’une température idéale, chacun a pu s’extasier devant ces couleurs de l’automne -à mon avis, la plus belle saison de l’année- où se disputent le jaune, le rouge et l’ocre, merveilleusement estompés par les brumes matinales
- réussite parce que nous avons pu bénéficier de la compétence d’un accompagnateur, M. Pernot, Professeur à l’érudition illimitée, aux dons pédagogiques incontestables et à la simplicité et à la disponibilité jamais prises en défaut. Il a su faire revivre avec talent la vie qui a habité ces lieux chargés de l’histoire de la Champagne : l’abbaye de Hautvillers, l’abbaye de Saint Rémi, la Cathédrale de Reims, mais aussi la capitale champenoise.
Evidemment, un passage en Champagne ne pouvait se concevoir sans la visite de caves où s’élabore ce breuvage mondialement connu qui porte le nom de cette région française. Cette année, nous avons visité les caves de la maison Taittinger et dégusté son champagne… Comme toujours, si le succès d’une visite se mesure au nombre de photos prises par les participants, il est sûr que la visite des caves a constitué un « grand » moment dans cette journée pour nos amis asiatiques.
Une telle visite est aussi essentielle en ce sens qu’elle permet de découvrir une des traductions de la culture française : l’importance du vin dans notre quotidien et les rites qui accompagnent tant son « élevage » que sa dégustation. Ce n’est pas par hasard que le vin est un élément constitutif du cérémonial de la messe…
**
Je voudrais toutefois ne pas limiter ce compte-rendu à un aspect uniquement relationnel, c’est-à-dire seulement rapporter ce que nous avons fait ou vu. Toute honte bue, je me permets d’y ajouter une touche personnelle.
Qu’est-ce qui m’a particulièrement marqué au cours de cette sortie ? Revenant d’Asie, j’ai naturellement fait des comparaisons entre l’histoire de la Champagne présentée par notre accompagnateur et ce que j’avais découvert à 10 000 ou 15 000 km. de nous.
Or dans les différents exposés faits par M. Pernot, a été soulignée la « marque » qu’imprimait, il y a quelques siècles, l’Eglise catholique sur toute la vie spirituelle, mais aussi matérielle de nos ancêtres. Rien de ce qui se faisait ou se disait ne pouvait, alors, échapper à son empreinte, même si, dans quelques cas, il s’agissait de s’y opposer. Le catholicisme imprégnait la vie quotidienne jusque dans les plus infimes détails.
Or, j’ai cru retrouver cette marque de la religion dans le quotidien des peuples asiatiques encore aujourd’hui : tout consacrer à la foi ; les liens entre pouvoir spirituel et pouvoir politique et la faiblesse de ce dernier au niveau « national »; l’importance de la vie monastique ; le caractère -jugé irrationnel par nos esprits rationalistes d’européens de l’ouest - de pratiques ou de croyances ; le rôle des religions par rapport aux pauvres, aux malades et à la formation ; la relation à la mort. Les « diaporamas » que constituaient les tableaux ou statues -autrefois coloriés- de nos églises ou cathédrales m’ont fait penser aux tableaux ou peintures des temples du Laos..
Evidemment, les contextes sociologiques entre ces deux temps sont très proches : dans les deux cas, nous sommes face à des sociétés essentiellement rurales.
Et ces réflexions m’ont fait naître d’autres questionnements : pourquoi nos sociétés occidentales ont-elles pu ou su ou dû évoluer alors que les sociétés asiatiques se sont figées notamment à partir du 15ème siècle ? nos sociétés occidentales qui sont devenues ou se croient rationnelles et rejettent l’irrationnel ou le spirituel ont-elles choisies la bonne voie ? comment vont évoluer les sociétés asiatiques désormais, surtout au niveau de la jeunesse, « happées « et peut-être demain déstabilisées par le style de vie à l’occidentale via la télévision, l’internet, etc..?
Chacun a ses réponses à ces questions car il n’y a pas de réponse unique.. Peut-être que, aussi longtemps que les hommes se poseront ces questions, l‘homme sera homme..
Jean-Michel GALLET
(1) j’ai passé un an au Vietnam et quelques mois dans les pays environnants (Laos, Thaïlande et Indonésie)
COMPTE-RENDU DE LA SORTIE
DU DIMANCHE 14 OCTOBRE 2007
EPERNAY-REIMS
DU DIMANCHE 14 OCTOBRE 2007
EPERNAY-REIMS
La sortie avait été annoncée trois semaines à l’avance. Les places ont été réservées assez rapidement par les étudiants du Centre France Asie et les boursiers.
Nous avions la chance que Monsieur PERNOT, professeur d’histoire, soit avec nous, pour nous parler de cette région champenoise. D’autant plus qu’il a travaillé pendant vingt-cinq ans à Reims. Il connaît Reims comme personne.
Depuis l’étymologie des mots, jusqu’à l’histoire de France en passant par celle de Reims, Monsieur PERNOT a su faire revivre devant nous, les scènes de ces différentes époques. Il a parlé avec beaucoup de passion et simplicité. Il nous a instruits sur le soin apporté aux vignes, sur l’œnologie, sur l’histoire ecclésiastique, et sur l’histoire tout court. C’était tellement passionnant de l’écouter que personne n’a trouvé le temps long pendant le voyage.
Notre car a longé la Marne, Monsieur PERNOT nous a rappelé les lieux historiques et stratégiques de l’histoire pendant la première guerre et de la deuxième guerre. Arrivés dans la terre de Champagne, un petit tour au village de Hautvillers à Epernay semblait nécessaire pour laisser apercevoir les vignobles et le pays du Dom Pérignon. Les étudiants étaient contents de pouvoir cueillir quelques grappes de pinots noirs et de les déguster sur place. Un premier aperçu du saveur de ces vignes réputées a suscité le plaisir du palais. La visite de l’église de Hautvillers était une première étape importante pour comprendre la vie monastique des moines, la vie de Dom Pérignon. Cette église de mille-feuille (superposition des différentes couches des restaurations) est le témoins de la foi et la persévérance des sparnaciens, malgré les destructions successives des différentes guerres depuis la nuit des temps dues à sa situation géographique.
Nous avons visité les caves Taittinger. Cette maison fondée en 1734 arbore ses crayères gallo-romaines, agrandies au 13ème siècle, puis au 18ème siècle. Les sous-sols champenois, le nombre impressionnant de bouteilles, la taille des bouteilles ont étonné nos asiatiques. Tout était nouveau pour eux. La durée et les étapes nécessaires pour « élever les champagnes » ont épaté nos étudiants, sur le savoir faire des moines d’antan. La visite s’est terminée par une dégustation en surface. Un verre du célèbre vin pétillant était le bienvenu, même si beaucoup d’entre eux ne pouvaient pas trop en boire. Le dicton dit bien « le champagne rend les gens heureux », nos étudiants étaient tous d’une gaieté incroyable, à la sortie de la cave, pour aller pique-niquer dans un square non loin de la Basilique Saint-Remi. Nous avions en plus un soleil radieux en prime. Le champagne, le beau temps, la bonne humeur ont creusé les appétits Nous ne savons plus combien de fois nous avons dû aller chercher des baguettes de pains supplémentaires.
La Basilique de Saint-Remi et la Cathédrale de Notre Dame sont impressionnants par leur taille, leur architecture et leur histoire grandiose. Nos visiteurs ne pouvaient que dire « bravo ». Beaucoup de nos participants n’ont jamais eu l’idée d’aller visiter une église, car ils nous disaient qu’ils ne comprenaient rien à toutes ces sculptures et à ces vitraux. Après cette escapade, ils auront le plaisir de découvrir d’autres églises et la cathédrale de la capitale.
La ville de Reims n’a aucun secret pour Monsieur PERNOT qui a détaillé chaque coin et recoin de la ville avec compétence : des lieux saints ; des portes ; des bâtiments ; des immeubles ; des murs ; des places et toute la ville...
Sur la route de retour, pour distraire nos voyageurs fatigués et dans la continuité des choses, nous avons regardé un film français : « L’aile ou la cuisse ». Tous les étudiants ont bien apprécié ce bon vieux film. Avant la fin du voyage, nous avons même eu le temps de chanter cette vieille chanson célèbre depuis le moyen âge : « Chevaliers de la table ronde ».
La journée a été un peu fatigante mais profitable pour tous !
Nos plus vifs remerciements vont à Monsieur PERNOT qui a su se mettre au niveau de nos étudiants et leur faire aimer la ville de Reims.
Julie CARCOUET
Et voilà: LES PHOTOS
Les photos sont sur:
http://www.flickr.com/photos/7371498@N05/
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